Parcours de vies
Après la Révolution, les citoyens masculins sont appelés à défendre leur pays, sur la base du volontariat. C’est seulement à partir de 1798 que les hommes, de nationalité française, sont recensés et inscrits, dans des listes ou registres de conscription militaire à leurs vingt ans. A partir de 1803 et jusqu'en 1905 (loi du 8 nivôse an XI), les futurs militaires sont tirés au sort. De 1905 à 1998, le service militaire est obligatoire. Les informations reportées dans les listes et surtout dans les registres matricules enrichissent le profil de votre ancêtre.
Le saviez-vous ?
C’est la loi Jourdan du 19 fructidor an VI (5 septembre 1798) qui créé la conscription.
Depuis le site internet des Archives Départementales de l’Aube :
Pour consulter la fiche complète d’aide à la recherche, c’est là !
Pour consulter les tables alphabétiques numérisées sur notre site, c’est aussi là
Pour consulter et trouver le matricule militaire de votre ancêtre, entre 1872 et 1921, c’est enfin là….
Depuis la salle de lecture des Archives départementales de l’Aube :
Certains registres matricules militaires ne sont pas encore en ligne, ou non encore numérisés. Vous pouvez les consulter lors de votre venue en salle de lecture.
- Pour les communes de l’Aube :
Se reporter à l’instrument de recherche ci-dessous regroupant les listes des conscrits et les registres matricules militaires (inventaires des registres matricules).
Et consultez également l'inventaire de la Série R des Archives départementales qui regroupe toutes les affaires militaires. Vous n’êtes pas au bout de vos surprises !
- Pour la Ville de Troyes :
Se reporter à l’instrument de recherche 1HT regroupant les listes de recensement militaire et la sous-série 4HT pour trouver des informations (non exhaustives) sur les militaires prisonniers (Inventaire bientôt disponible).
Retrouver des travaux déjà effectués : pour vous aider !
L’annotation collaborative sur les registres matricules militaires c’est ici et si vous voulez rejoindre le programme d’annotation c’est là
Le saviez-vous ?
La communicabilité des registres matricules militaires en ligne et en salle de lecture n’est pas la même. Sur notre site internet, En application du code des relations entre le public et l'administration (art. D. 312-1-3), les registre s matricules doivent avoir plus de 100 ans. En salle de lecture, vous pouvez consulter les registres ayant plus de 75 ans à compter de la clôture du registre.
Vous trouverez la trace de prisonniers de guerre entre 1800 et 1939 dans l’inventaire de la Série R des Archives départementales, qui rassemble toutes les « Affaires militaires ».
Au fil des différentes guerres ayant eu lieu sur le sol français, retrouvez les prisonniers de guerre ou médaillés pour des évasions : consultez les inventaires de la série R ci-dessous !
Pour aller plus loin :
- Un ancêtre prisonnier de guerre
Service historique de la Défense : Votre ancêtre... a été prisonnier de guerre français
- Mon ancêtre a effectué une carrière militaire
Les Archives départementales de l'Aube ne conservent pas de documents relatifs à la carrière militaire d'une personne, hormis les registres de matricules militaires. Les archives du service historique de la Défense peuvent vous aider, vous trouverez des informations ici.
Depuis la salle de lecture des Archives départementales de l’Aube
- Pour les communes de l’Aube :
Pour découvrir un ancêtre condamné, les inventaires des registres d’écrou vous seront utiles.
Le registre d’écrou enregistre les personnes incarcérées dans un établissement pénitentiaire. Chronologiquement, un numéro d’écrou unique est attribué aux détenus. Il détaille l’identité du détenu (état civil, descriptions physique et anthropométrique), le motif d’incarcération, la durée de la peine à purger et les dates d’entrée et de sortie de la prison.
Les établissements pénitentiaires du Département sont édifiés à Arcis-sur-Aube, Bar-sur-Aube, Bar-sur-Seine, Clairvaux, Nogent-sur-Seine et Troyes.
Les registres d’écrou ne sont pas tous numérisés et ceux ayant moins de 100 ans sont consultables uniquement sur place : consultez les inventaires ci-dessous : "Fonds 1Y - 130Y", "Fonds 148Y" et "Fonds 48Y (supplément)". L’inventaire est classé par établissement pénitentiaire.
- Pour la Ville de Troyes :
Les archives de la Ville de Troyes ne conserve pas de dossiers de condamnés ni de registres d’écrou mais il est possible de retrouver d’éventuelles informations dans la sous-série 4 IT (Inventaire bientôt disponible).
Depuis le site internet des Archives Départementales de l’Aube :
Les registres d'écrou d'Arcis-sur-Aube, Bar-sur-Aube, Bar-sur-Seine, Clairvaux, Nogent-sur-Seine et Troyes de plus de 100 ans sont en ligne.
Consultez les registres d’écrou numérisés ici.
Le saviez-vous ?
En application du code des relations entre le public et l'administration (art. D. 312-1-3), ne sont publiés en ligne que les registres d'écrou de plus de 100 ans
Quelques pistes
- Depuis la salle de lecture des Archives départementales de l’Aube
La série E des Archives départementales de l’Aube est intitulée « Archives civiles ». C’est au début de cette série que sont conservés les Titres féodaux et de Familles champenoises.
Retrouvez l''inventaire de la Série E' et son complément ci-dessous.
- Depuis le site internet des Archives Départementales de l’Aube : Le « fichier Chandon »
Le comte François Chandon de Briailles (1892-1953) élabore un fichier généalogique, regroupant près de 8000 patronymes de familles champenoises ainsi qu’une généalogie. Le Comte complète ses fiches par des renvois vers des sources originales : ouvrages et revues d’histoire locales, fonds d’archives (séries anciennes des Archives départementales, fonds privés…).
Pour accéder à ce fichier, c’est par ici.
Le saviez-vous ?
Les tableaux généalogiques du fichier Chandon « remontent » parfois jusqu’au XIIIe siècle.
En 2004, c’est une collection prestigieuse de près de 30 000 documents d’archives liés à l’histoire de la Champagne et des familles champenoises, rassemblés par le comte Chandon de Briailles, qui entre aux Archives départementales de l’Aube. Ce sont les Archives de La Cordelière, référencées en 8 J.
La législation encadre l'enregistrement et la surveillance des populations non sédentaires, à titre professionnel ou personnel ; cela concerne les nomades, forains, ambulants et autres professions ambulantes (saltimbanques, colporteurs, brocanteurs et voyageurs de commerce).
Depuis la salle de lecture des Archives départementales de l’Aube
Grâce à ce contrôle, vous pourrez trouver des informations concernant les métiers ambulants dans l’inventaire de la sous-série 4M consacrée à la Police ci-dessous "Fonds 4M".
Il est possible également de retrouver des informations dans les archives déposées par la Ville de Troyes, en consultant les sous-séries 4FT "Fonds FT" et 2IT (Inventaire bientôt disponible).
Depuis le site internet des Archives Départementales de l’Aube
Deux listes référencées 4 M 157 et 4 M 158 recensent les chanteurs ambulants et saltimbanques entre 1867 et 1881. Vous pouvez les consulter ici.
Chaque chanteur reçoit un numéro d’ordre et est identifié (nom et prénom). La date et la durée de l’autorisation d’exercer sur le Département sont reportées. Sont notés également la date et le lieu de naissance ainsi que des caractéristiques physiques.
Pour d'autres informations, consultez la FAQ du site internet.